QUELLES PROTéINES CONSOMMER POUR PRéSERVER SON MICROBIOTE INTESTINAL ?

Préserver son microbiote intestinal, c'est préserver une bonne santé physique comme psychique. Et le premier levier pour en prendre soin reste notre alimentation

"L'alimentation est l’un des premiers facteurs qui influence la composition du microbiote intestinal. Et l'impact est relativement rapide. Une modification du régime alimentaire va modifier le microbiote en seulement quelques jours", expliquait Julien Scanzi, hépato-gastroentérologue, à Marie Claire, dans un article sur le sujet.

Et pour cela, il faudrait se tourner vers les protéines, mais pas n'importe lesquelles

Protéines et santé intestinale : quels liens ? 

Les fibres, les prébiotiques et les probiotiques - micro-organismes vivants présents dans les intestins - sont connus pour bénéficier positivement à notre santé intestinale.

Mais les protéines sont également salvatrices pour garder notre estomac en bonne santé. "L'intestin est un muscle et a besoin d'un certain niveau de protéines pour maintenir une fonctionnalité correcte", commence Lucy Kerrison, diététicienne, au média Well and Good.

Mais comment agissent-elles sur le microbiote intestinal ? Elles participent à la digestion et l’absorption des nutriments dans le tractus gastro-intestinal. Mais certaines sont à favoriser. Par exemple, “nous savons que l'acide aminé L-glutamine est utilisé par les cellules de l'intestin et qu'il est important pour la régénération cellulaire, ainsi que pour le maintien des jonctions serrées et de la fonction de barrière", explique la spécialiste. 

Alors que de nombreux aliments sont riches en protéines - viande, légumineuses ou produits laitiers - des protéines précises sont à privilégier. 

Protéines bénéfiques au microbiote : quels aliments privilégier ? 

Car certains aliments sont riches aussi bien en protéines qu’en prébiotiques - la nourriture des probiotiques.

“Les poissons gras comme les sardines, le saumon et le maquereau en sont des exemples”, explique Lucy Kerrison. Pour les végétariens, d’autres sources sont possibles, comme les pois chiches, les haricots ou les lentilles.

De même, les spécialistes appellent à se méfier de certaines protéines en poudre

"De nombreuses protéines en poudre contiennent des édulcorants artificiels qui sont difficiles à digérer et peuvent accroître les symptômes intestinaux chez les personnes sensibles. Un autre exemple est celui des galacto-oligosaccharides, qui sont difficiles à digérer dans certaines protéines végétaliennes telles que les légumes secs, les légumineuses, les noix de cajou et les pistaches. La viande peut également être un peu plus longue à digérer pour certaines personnes", détaille toujours l'experte.

Finalement, Lucy Kerrison conseille de plafonner l’apport en protéines à environ 30 grammes par repas. Elle recommande également de consommer au moins 30 grammes de fibres par jour et 30 produits végétaux par semaine. “Cela comprend les grains entiers, les noix/graines, les haricots/légumineuses, les fruits et les légumes”, conclut-elle à Well and Good.

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