Quel est le point commun entre la Sardaigne (Italie), Okinawa (Japon), Nicoya (Costa Rica), Icarie (Grèce) et Loma Linda (États-Unis) ? Ces cinq régions du monde sont considérées comme des "Zones bleues" : des lieux dont les habitants ont une longévité exceptionnelle et qui comptent de nombreux centenaires. Le concept de "Blue Zones" (en version originale) a été créé par le médecin et Professeur Gianni Pes et le démographe Michel Poulain. Il a ensuite été popularisé par le journaliste Dan Buettner via un livre, désormais adapté en série documentaire par Netflix (100 ans de plénitude : les secrets des zones bleues). Quels sont les points communs de ces personnes ? En voici quatre, liés au mode de vie.
La plupart des Zones bleues se trouvent dans des lieux excentrés : ce qui a permis à leurs habitants de conserver une alimentation héritée de leurs ancêtres. On trouve beaucoup moins de produits transformés qu'ailleurs et la nourriture consommée est très majoritairement produite localement. Ainsi, le régime des habitants est quasi végétarien (à l'exception de quelques animaux chassés/pêchés ou élevés localement) et fait la part belle aux légumes, fruits, noix et aux sources végétales de protéines comme la patate douce. À noter également que les habitants de ces Zones consomment très peu d'alcool, à l'exception du vin.
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Bien que différentes, les cultures à l'œuvre dans ces Zones se rassemblent autour d'un objectif : permettre à chacun de trouver le sens de sa vie. Une fois sa vocation découverte, elle devient un "carburant pour continuer et garder la motivation", rapporte CNBC au sujet de "l'Ikigai" : une philosophie à l'œuvre à Okinawa et du "plan de vida" à Nicoya. Pour de nombreux habitants des Zones bleues, le sens de la vie passe également par la foi religieuse ou par des pratiques spirituelles.
Marcher, jardiner, construire soi-même. Trois activités physiques légères qui rythment le quotidien de nombreux habitants des Zones bleues. Ces activités à faible intensité sont suffisantes pour rester en bonne santé et elles "permettent aux habitants de conserver de l'énergie pour être actif le reste de la journée", note Dan Buettner dans la série documentaire.
"Les habitants des Zones bleues ont des cercles sociaux qui renforcent les comportements sains, prennent le temps de se détendre, font partie de communautés et ont des liens familiaux forts", liste un article de Slate. Cet engagement social et cette socialisation sont la base d'un cercle vertueux : ils motivent les déplacements et donc l'activité physique et permettent de rompre avec la solitude et son mal-être. Autre élément clé : plutôt que le travail (et tout le stress qu'il peut apporter), ce sont les proches qui sont placés au centre de la vie. De quoi nous inspirer ?
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